L'elfe de Damastang

Cela faisait plusieurs jour que cette elfe marchait dans la neige, autour tout n'était que givre et glace. Elle était marchande et elle devait amener aller chercher pour son patron de la bruyère de Damastrang son pays d'origine. Mais pour cela elle devait passer par Olupa le pays des loups. Ici le froid, intense, pénetrait directement son esprit et chaque jour les quelques belfas* se raprochait indéniablement du zéro mortel. Déja quelque uns de ces orteils noircissait, frgilisant son équilibre pourtant légendaire. Au loin, le brouillard rendait la silhouette des quelques arbres pelés fantomatique. Le moment le plus redouté approchait, la tombée de la nuit.

Là normalement, les loups arrivent, mais bon...

Elenduil, car c'est comme celà qu'elle se nommait, appliqua sa vision nocturne pour lui permettre de percevoir le chemin à travers le brouillard, cependant ce sont une dizaines de formes qu'elle aperçut, qu'elles étaient ces formes? elle se le demandait, elle continua donc à avancer lentement prenant soin de ne faire aucun bruit et geste brusque. Soudain les ombres l'entourèrent des grognements se fissent entendre. Non ce ne pouvé être... des loups une meute de loups l'entourait! Que faire? devait elle user de sa magie pour se libérer de se piège et risqué d'indiquer sa présence? ou bien trouverait-elle un moyen plus discret?

Elle ne bougait plus un seul muscle cherchant comment faire pour s'en sortir. Les loups se rapprochaient de plus en plus puis elle entendit

A l'attaque!!!

De grand chien arrivèrent de partout attaquand les loups, c'était de grand chien avec des oreilles pointues, poil court, de couleur noir-bleuté, sable et meme bringé, au garot ces bétes lui arrivaient à la taille. Leurs crocs déchiraient la peau des loups qui au bout de quelques minutes partirent en huygnant.

L'elfe continuait d'avoir peur car elle ne savait pas qui cela pouvait etre.

Elle sentait que le froid l'engourdissait, et tenta de se recroqueviller pour garder les quelques degrés de chaleur que son corps frêle avait encore. Tout-à-coup, l'homme s'arrêta, après quelques minutes de marche, et se pencha en avant. L'elfe ouvrit un oeil, notant au passage que des glaçons gelaient sur ses longs cils autrefois soyeux, et fronça le nez pour apercevoir quelquechose à travers la neige. Une forme noire... Un traîneau? Elle frissonna et sentit ses cheveux sous le lourd bonnet imperméable car fait en ailes de chauve-souris se hérisser. Elle n'avait pas très confiance en la race humaine, et s'imaginer être entourée de loups et de glace, épuisée à tel point qu'elle ne pouvait plus produire une étincelle de magie de ses doigts, et qui plus est dans les mains d'un inconnu qui pouvait faire d'elle ce qui bon lui semblait -
Mais déjà il l'avait déposé dans les épaisses fourrures du traîneau, la recouvrant entièrement pour la protéger du froid. Il s'installa à côté d'elle, elle entendit un fouet claquer et quelques paroles inintelligibles et le traîneau se mit en marche.
De très loin, quelques mots parvinrent à ses oreilles pointues d'elfe. "Tout...est...en...ordre...fillette...?", hurlait l'homme à travers la tempête. Elle ne se fit pas la peine de lui répondre, il ne l'aurait pas entendu. Soudain, son esprit fit un bond. Fillette! Il l'avait appelé fillette! Bien sûr, il n'avait pas pu voir qu'elle était une elfe, avec ce temps et avec le manteau, châle et bonnet que portait Elenduil. Si elle réussissait à lui faire croire qu'elle était humaine juste le temps de reprendre quelques forces avant de repartir, il ne se douterait de rien!
L'idée que son teint légèrement empreint de vert, ses yeux en amande et ses oreilles pointues allaient la trahir ne lui traversa pas l'esprit. Dès que la tempête se serait calmée, elle partirait sans demander son reste.
Réconfortée, Elenduil se détendit et profita de la tiédeur émanant des fourrures. "Je...m'appelle...Bert...!" furent les derniers mots qu'elle entendit avant de, lentement, sentir ses paupières se fermer et son esprit glisser vers le royaume des songes.